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De quoi auront l’air nos vies après la pandémie ?

Plus de télétravail, mais aussi plus de marche et de vélo, et moins de restaurants. Telles sont les conclusions d’une étude américaine sur les conséquences sociales de la pandémie et de son confinement. Les nouvelles sont particulièrement mauvaises pour les transports en commun.

MATHIEU PERREAULT, LA PRESSE

Télétravail

La proportion de travailleurs qui pensent travailler de la maison au moins quelques fois par semaine après la pandémie a doublé par rapport à la situation avant la pandémie, selon l’étude publiée début juin dans la revue PNAS par Deborah Salon, sociologue à l’Université d’État de l’Arizona. « On est passé de 13 % à 26 %, explique Mme Salon. Et chez 70 % des gens qui ont découvert le télétravail durant le confinement lié à la pandémie, on ne rapporte aucune diminution de productivité. » L’étude est basée sur un sondage représentatif de la population américaine auprès de 7613 personnes, réalisé l’été dernier. « Avant la pandémie, je travaillais sur un sondage représentatif sur l’évolution des habitudes de transport [commuting] au fil des années, dit Mme Salon. Nous avons simplement ajouté des questions. »

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