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DES CHÈQUES ÉCHAPPENT AUX PERSONNES LES PLUS VULNÉRABLES

OTTAWA — Les prestations pour réduire la pauvreté n’atteignent pas les personnes qu’elles sont censées aider le plus, selon la vérificatrice générale. L’Agence du revenu du Canada et le ministère de l’Emploi et du Développement social ont pourtant reçu 18 millions de dollars lors de la dernière année financière pour tenter de les joindre.

MYLÈNE CRÊTE, LA PRESSE

C’est l’un des constats de Karen Hogan dans son plus récent rapport, rendu public mardi. Les quatre thèmes abordés ont un point en commun : le gouvernement n’en fait pas assez pour réduire les inégalités qui persistent, que ce soit à l’Agence du revenu du Canada, au Service correctionnel du Canada ou au ministère des Anciens Combattants.

« Beaucoup d’engagements sont pris, des plans d’action sont élaborés et il y a beaucoup d’activité selon ce que cette vérification et les vérifications précédentes ont constaté, mais il est temps que tout ça se traduise en actions concrètes », a-t-elle déclaré en conférence de presse.

Le gouvernement a déjà par le passé acquiescé aux recommandations formulées lors d’autres audits, mais la situation s’améliore peu ou pas.

PRESTATIONS SANS DESTINATAIRE

Les Autochtones, les personnes au logement précaire, les immigrants venant d’arriver au Canada, les personnes handicapées, les personnes âgées et les jeunes sont les six groupes qui doivent surmonter le plus d’obstacles pour obtenir les prestations auxquelles ils ont droit.

Certains ne produisent pas la déclaration de revenus nécessaire pour recevoir l’Allocation canadienne pour enfants, le Supplément de revenu garanti ou l’Allocation canadienne pour les travailleurs. D’autres n’ont pas de numéro d’assurance sociale, ont de la difficulté à s’exprimer dans les deux langues officielles, ont un faible niveau d’alphabétisation ou habitent une région éloignée.

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