Des hôpitaux font fi de vos « dernières volontés »

Ce n’est pas parce que vous avez inscrit vos « dernières volontés » au nouveau Registre des directives médicales anticipées qu’elles seront consultées par l’établissement de santé où vous vous retrouverez en fin de vie.

Et ce, même si les hôpitaux, les CHSLD et les maisons de soins palliatifs ont l’obligation légale de le faire.

En fait, tout dépend de la région du Québec dans laquelle vous habitez, révèlent des données du ministère de la Santé et des Services sociaux obtenues par La Presse.

Un patient hospitalisé à Montréal a beaucoup moins de chances de voir ses directives médicales anticipées (DMA) consultées qu’un autre qui se trouve en Estrie, si l’on se fie aux statistiques transmises en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

« Ces disparités régionales sont très préoccupantes », affirme Me Christine Morin, professeure titulaire de la Chaire de recherche Antoine-Turmel sur la protection juridique des aînés de l’Université Laval.

Pourtant, tous les médecins de la province sont soumis aux mêmes obligations de consultation.

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