On peut dire que Michel Bergeron en a remué, de l’air, pour tenter de faire cesser la discrimination fiscale dont il est victime dans sa résidence pour aînés du Boisé Notre-Dame.
Il a écrit au ministre des Finances Carlos Leitão, à la ministre des aînés Francine Charbonneau et au ministre de la Santé Gaétan Barrette. Il a téléphoné au Protecteur du citoyen. Et en désespoir de cause, il est même devenu membre du Parti libéral du Québec pour avoir l’occasion de rencontrer le premier ministre Philippe Couillard lors d’un événement partisan qui avait lieu près de chez lui, à Laval.
Mais rien n’y a fait. L’iniquité persiste. Et elle touche tous les aînés qui vivent dans un condo-service au sein d’une résidence privée pour aînés (RPA). En fait, ceux-ci n’ont pas droit au même crédit d’impôt pour maintien à domicile que leurs voisins de porte qui sont plutôt locataires de la RPA. À la fin de l’année, la différence se chiffre en milliers de dollars. Cela fait beaucoup d’argent perdu pour des retraités qui ne roulent pas sur l’or.