États généraux sur les conditions de vie des personnes aînées

QUÉBEC, le 21 sept. 2017 /CNW Telbec/ – Le porte-parole du Parti Québécois pour les aînés, Harold LeBel, l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ), le Réseau FADOQ ainsi que le Regroupement interprofessionnel des intervenants retraités des services de santé (RIIRS) se réjouissent de la mobilisation que la pétition pour la tenue d’états généraux sur les conditions de vie des personnes aînées aura suscitée. Le gouvernement n’aura d’autre choix que de répondre aux 15 000 signataires.

EN BREF

  • Le Parti Québécois, l’AQDR, l’AQRP, l’AREQ, le Réseau FADOQ et le RIIRS se réjouissent que plus de 15 000 personnes aient signé la pétition demandant au gouvernement de tenir des états généraux sur les conditions de vie des personnes aînées au Québec.

« Il faut que le gouvernement réalise l’importance du vieillissement de la population. Il faut réfléchir à ce qui arrivera dans 10, 15 ou 20 ans, et préparer le terrain. Or, les consultations en ligne ou autres forums à l’hôtel sont insuffisants, car ils n’impliquent que très peu de gens. Encore cet été, nous avons eu écho de cas de maltraitance, de résidences insalubres, d’isolement, d’aînés séparés pour des raisons administratives, et j’en passe. Tout cela a amené des milliers de Québécois à réclamer la tenue d’états généraux », a déclaré Harold LeBel.

« Vivre et vieillir dans la dignité, ça repose d’abord sur des revenus décents. Mais près d’une personne aînée sur cinq vit dans la pauvreté. La santé, le logement, le transport, la participation sociale des aînés, notamment, en sont affectés. Ultimement, c’est toute la société qui en paie le prix. La tenue d’états généraux nous fournirait une vision globale des différents enjeux. Nous pourrions ainsi trouver des solutions concrètes et concertées qui assureraient une meilleure qualité de vie aux aînés québécois », a souligné la présidente de l’AQDR, Judith Gagnon

« Le vieillissement de la population n’est pas un problème en soi, mais le gouvernement doit se doter d’un plan de match global pour relever les nombreux défis qui y sont liés. S’il continue à traiter chaque dossier à la pièce, nous manquerons de ressources. Il nous faut une véritable politique globale du vieillissement », a renchéri le président du Réseau FADOQ, Maurice Dupont.

« Les résultats du recensement de 2016 montrent une augmentation, au Québec, de 2,5 % du nombre de personnes de 65 ans et plus considérées comme étant à faible revenu. C’est préoccupant, et c’est exactement le genre de questions qu’aborderaient des états généraux », a pour sa part illustréDonald Tremblay, président de l’AQRP.

« Le gouvernement devrait considérer davantage les conditions de vie des personnes aînées. Sur le plan de leur bien-être, elles sont confrontées à des obstacles majeurs; pensons entre autres aux soins à domicile, souvent inaccessibles ou insuffisants dans certaines régions du Québec. Franchissons ces obstacles pour les aînés d’aujourd’hui, et nous assurerons un avenir meilleur à l’ensemble des Québécoises et des Québécois », a ajouté la présidente de l’AREQ, Lise Lapointe.

« Une vaste consultation doit être enclenchée rapidement en vue d’élaborer une politique globale sur les services et les soins à domicile. Nous souhaitons favoriser le maintien des aînés à domicile, mais il faut le faire dans le respect et fournir les ressources suffisantes », a conclu Andrée Lamontagne, présidente du RIIRS.

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