Les aînés du Québec sont de plus en plus vulnérables à la précarité, indique l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) dans une nouvelle note publiée mercredi.
L’IRIS est arrivé à la conclusion que les prestations universelles ne permettent pas d’atteindre un revenu viable. À titre d’exemple, à Montréal, le déficit serait de 5000 $, souligne l’Institut qui constate que près de la moitié des aînés québécois vivant seuls ont «un revenu insuffisant». […]
L’IRIS appelle à la mise en place de politiques publiques qui garantissent «une vie digne pour tous ceux et celles qui ont travaillé toute leur vie».
Réagissant à l’étude de l’IRIS, Judith Gagnon, présidente de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), a salué les conclusions auxquelles est arrivé l’Institut.
En entrevue à LCN, Mme Gagnon plaide pour un revenu qui permette de vivre dans la dignité. Pour elle, le tiers des femmes seules vivent au seuil de pauvreté.
Pour sortir la tête de l’eau, un aîné doit avoir un revenu de 24 460 $ avant impôts, selon le calcul de la présidente de l’AQDR.
«Nous sommes une société riche, une société amie des aînés. Il faudrait se pencher sur le sort de ces aînés. On va devenir plus humain et c’est le plus important», a-t-elle précisé.
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