Pour souligner les deux ans de la pandémie au Québec, Radio-Canada présente une série de reportages sur les impacts que la COVID-19 a eus sur quatre groupes particuliers au sein de la population : les femmes, les adolescents, les enfants et les aînés.
LOUIS GAGNÉ, RADIO-CANADA
La pandémie a mis en lumière les difficultés du système de santé québécois à offrir des soins de qualité à une population vieillissante et fragilisée en temps de crise, mais elle a également exposé de profondes failles dans la solidarité intergénérationnelle dont les aînés continuent de faire les frais.
Entretien avec le Dr Hubert Marcoux, médecin de famille en gériatrie et soins palliatifs, et professeur au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de l’Université Laval.
Au Québec, les personnes âgées ont été largement surreprésentées dans les mortalités liées à la COVID-19. En quoi les facteurs démographiques ont-ils contribué à cette situation?
Les problèmes de santé qui sont associés à des infections en général vont toucher les clientèles vulnérables et les personnes âgées en sont évidemment une représentation très importante. Et au Québec, ça prend une signification très importante en raison des considérations démographiques.
Dans d’autres régions, que ce soit en Afrique ou à Haïti, il y a eu moins de difficultés, quelque part, avec la COVID-19 parce que la population est plus jeune. Chez nous, ça fait partie de l’environnement, le vieillissement de la population, et ce n’est pas étonnant que ça ait pris autant d’importance, ne serait-ce que pour des raisons médicales et de l’importance, dans notre société, de cette population-là, qui utilise les services de santé.
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