La Presse Canadienne – 15 mars 2017
Les Québécois peuvent compter sur une nouvelle protectrice pour défendre leur droit d’obtenir des services publics de qualité.
Elle succède à Raymonde Saint-Germain, nommée dernièrement au Sénat, à la tête de cet organisme, qui vient périodiquement identifier les trous dans le filet de protection sociale.
Mme Rinfret a une longue feuille de route dans l’administration publique québécoise, plus particulièrement dans la gestion pendant plusieurs années du dossier de l’équité salariale pour les femmes.
Elle occupait le poste de vice-présidente de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et avait la responsabilité de l’équité salariale.
Elle était auparavant présidente de la Commission de l’équité salariale, depuis 2011, avant que l’organisme soit fusionné avec d’autres pour former la CNESST. Son nom est associé à la Commission de l’équité salariale depuis 2001.
Férue de justice sociale, Mme Rinfret est avocate de formation, membre du Barreau depuis 1980, et elle est aussi membre de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec depuis 2015.
Le protecteur du citoyen fait partie des gestionnaires de l’État dont la nomination doit être approuvée aux deux tiers des membres de l’Assemblée nationale.
La nomination de Mme Rinfret a reçu 87 votes favorables, aucun contre et 16 abstentions provenant des députés caquistes, qui contestent le processus de nomination en vigueur.
Les caquistes souhaiteraient que plusieurs candidatures soient soumises par le gouvernement aux partis d’opposition, au lieu de se retrouver devant le fait accompli