AQDR Laval-Laurentides Ensemble défendons nos droits !
Pour plusieurs locataires, c’est la période de l’année où il faut renouveler son bail. De plus en plus d’entre eux, se retrouvent à accepter des hausses de loyer abusives par crainte de se retrouver sans toit. Des organismes communautaires se mobilisent dans la région pour mieux outiller les aînés, une clientèle vulnérable dans ce genre de situation.
Le Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) Mauricie – Centre-du-Québec ainsi que la Table action abus aînés Mauricie (TAAAM) organisaient conjointement mardi avant-midi une séance d’information.
Sur place, on comptait une trentaine de personnes venues s’informer surtout en vue d’une transition de leur maison à une résidence. Parmi elles, France Girard, qui de son côté cherche à aider ceux et celles confrontés à des problèmes à la résidence privée pour aînés (RPA) où habite sa mère.
Une augmentation des frais de service de 6,1 % et l’augmentation de loyer de 2 %. Ce qui donne des augmentations pour beaucoup de personnes de plus de 100 $ par mois. Les gens ne savent pas quoi faire avec ça
, s’attriste-t-elle.
Au moment de signer un bail avec une RPA, il est important d’être attentif à certains détails, rappelle la directrice générale du CAAP, Janik Ouimet.
Il y a certaines augmentations qui peuvent être justifiées. Mais c’est de demander au propriétaire d’expliquer son augmentation. Des fois ça peut être un peu gênant de poser des questions parce qu’on habite sur place.
L’activité n’était que d’une durée de deux heures, mais elle aura tout de même permis de rassurer et de donner confiance aux participants.
Si vous avez à quitter la résidence pour un certain temps, est-ce que vous allez payer l’entièreté de votre loyer avec les services? Est-ce qu’il y a des clauses dans les règlements de la résidence qui disent que si vous êtes hospitalisé, vous payez juste votre loyer, pas les services? C’est important de voir ça avant
, poursuit Mme Ouimet.
