Des spécialistes en cybersécurité estiment que le débat entourant le passeport vaccinal est davantage philosophique que technologique, bien qu’ils ne s’entendent pas sur le niveau de risque que représente cette technologie en ce qui concerne la vie privée.
NICHOLAS DE ROSA, RADIO-CANADA
La solution choisie par le gouvernement du Québec n’est pas entièrement faite maison : elle se base sur les travaux du Vaccine Credentials Initiative(Nouvelle fenêtre), une coalition d’organismes technologiques et de santé dont l’objectif est d’établir une norme universelle de vérification de renseignements cliniques. Le code QR qui contient les informations identifiantes et vaccinales du citoyen se fonde sur le protocole Smart Health Card (SHC)(Nouvelle fenêtre), qui sert à créer des versions numériques ou papier de renseignements cliniques.
Ce n’est pas non plus le gouvernement du Québec qui a mis au point le système de passeport vaccinal : l’application que pourront télécharger bientôt les Québécois ainsi que celle dont se serviront les commerçants pour numériser les codes QR ont été développées par l’entreprise lévisienne Akinox Solutions. C’est également Akinox qui fournit les preuves vaccinales à la population, qui gère la plateforme du concours « Gagner à être vacciné » et qui a créé la plateforme de gestion de cas COVID du gouvernement, laquelle sert notamment au traçage de contacts.
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