Image: Istock

Résidences pour aînés converties, un phénomène «inhumain»

À Montréal, un nombre croissant d’unités en résidence privée pour aînés (RPA) sont converties en d’autres types de logements locatifs. Le phénomène s’avère de plus en plus problématique alors que la population vieillit et que les places se font rares.

ÉRIC MARTEL, JOURNAL METRO

La Résidence Caroline, située sur le boulevard Gouin, est la nouvelle victime de cette tendance. Plus d’une centaine de résidents ont appris au cours des derniers mois qu’ils devraient plier bagage, selon Radio-Canada. Une situation semblable à celle de la Résidence Mont-Carmel.

À l’échelle montréalaise, ce seraient 600 places qui auraient été converties au cours des derniers mois.

Pour les propriétaires, les RPA ne sont plus des «biens communs et sociaux», mais bien «des actifs immobiliers». C’est le nœud du problème, selon le président de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR), Pierre Lynch.

«Je trouve ça inhumain et extrêmement pathétique, dénonce-t-il. On ne peut pas revirer des gens de bord comme s’ils étaient des crêpes. Depuis le début de la pandémie, les aînés font les frais du gouvernement. Il est grand temps que quelqu’un tire la sonnette d’alarme.»

Lire la suite sur le site du Journal Metro.

Visualiser aussi

Bulletin de décembre 2024

Cliquez ici pour consulter le bulletin de décembre 2024