Publié le 21 février 2017 à 11h26 | Mis à jour à 11h26
Tommy Chouinard
La Presse
Le gouvernement Couillard annonce un allègement fiscal pour les dirigeants d’entreprises afin de les inciter à rester au Québec et à venir s’y installer.
Il crée également un « Groupe d’initiative financière » pour protéger les sièges sociaux québécois et appuyer les entreprises d’ici à faire des acquisitions à l’étranger.
Il étend l’allègement fiscal pour le transfert d’entreprises familiales à tous les secteurs de l’économie. La mesure s’appliquera rétroactivement au 18 mars 2016 et devrait coûter 50 millions par année. Elle était limitée jusqu’ici au secteur primaire et manufacturier.
Dans le cas des dirigeants d’entreprises, Québec impose à l’heure actuelle plus fortement que les autres provinces les revenus provenant des options d’achat d’actions, qui composent une partie importante de leur rémunération. Le taux de déduction est de 25 %. Québec le fait passer à 50%, le même que dans le reste du Canada.
« Il ne s’agit pas de donner des avantages aux dirigeants d’entreprises plus importants qu’ailleurs. C’est de ne pas donner de désavantages », a soutenu le premier ministre en conférence de presse mardi. À l’heure actuelle, « il y a littéralement des dirigeants d’entreprises qui déménagent du Québec pour faire leur déclaration (de revenus) en Ontario spécifiquement cette raison ».
Son annonce survient au même où sa réforme du « crédit d’impôt en raison de l’âge » suscite un tollé. Il reporte l’âge d’admissibilité à cette mesure, ce qui prive certains aînés à faible revenu d’un montant pouvant aller jusqu’à 500 $. Le gouvernement laisse entrevoir des « mesures de compensation » pour les plus vulnérables ou encore remettre sa réforme à plus tard.
« Il ne s’agit pas de donner des avantages aux dirigeants d’entreprises plus importants qu’ailleurs. C’est de ne pas donner de désavantages », a soutenu le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, en conférence de presse mardi. À l’heure actuelle, « il y a littéralement des dirigeants d’entreprises qui déménagent du Québec pour faire leur déclaration (de revenus) en Ontario spécifiquement cette raison