La question de la santé va constituer un facteur déterminant dans le choix que les électeurs seront appelés à faire en octobre
Alors que le scrutin d’octobre approche, il m’a semblé approprié de faire le point sur notre système de santé et sur le passage du Dr Gaétan Barrette à la tête du ministère de la Santé et des Services sociaux. D’autant plus que, malgré l’importance de la question, personne ne l’a jusqu’ici abordée de façon crédible avec un ensemble de propositions sérieuses.
Dès sa nomination, Gaétan Barrette a choisi d’adopter la méthode forte. Ainsi, face à l’opposition généralisée contre son premier projet de loi visant à lui conférer tous les pouvoirs sur notre système de santé, il a imposé son adoption par l’Assemblée nationale au moyen du bâillon. À ma connaissance, jamais cette mesure d’exception pour des situations d’urgence n’a été utilisée pour un projet de loi de cette importance. Une question qui touche l’ensemble des Québécois et accapare la moitié du budget du gouvernement.
Grâce à ses nouveaux pouvoirs dictatoriaux, Gaétan Barrette s’est empressé de dépouiller tous les établissements de leur autonomie et d’éliminer les associations représentatives en santé, en commençant par l’AQESSS, l’importante association des hôpitaux. Du coup, il a fait taire toutes les voix possiblement discordantes, ce qui a eu pour effet de créer un climat délétère dans les hôpitaux et les CHSLD.
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