Volte-face du Collège des médecins

Victoire pour les infirmières praticiennes spécialisées : le Collège des médecins a finalement donné son appui pour leur permettre de poser des diagnostics, dans un cadre restreint. Après une semaine houleuse où la ministre de la Santé avait menacé de légiférer dans ce dossier en l’absence d’un accord, l’annonce a été accueillie avec soulagement dans le milieu infirmier.

Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) – ou « super-infirmières » – pourront poser des diagnostics de « problèmes de santé courants » et pour six maladies chroniques, soit le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’asthme, la maladie pulmonaire obstructive chronique et l’hypothyroïdie, selon la résolution adoptée par le conseil d’administration du Collège des médecins. Si les IPS pouvaient déjà identifier ces maladies et offrir les traitements adéquats, seuls les médecins étaient habilités à poser un diagnostic. Les patients devaient consulter un docteur dans les 30 jours suivant les traitements amorcés par une IPS pour validation. Ce ne sera plus le cas.

La semaine dernière, le président du Collège des médecins du Québec, le Dr Mauril Gaudreault, avait pourtant réitéré la position de son organisme, disant s’opposer au décloisonnement du diagnostic pour des raisons de protection du public.

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