Malgré les cas de maltraitance envers les aînés fréquemment rapportés dans les médias, le nombre d’inspections aléatoires dans les résidences privées a chuté dramatiquement en 2018.
Seules 189 visites ont eu lieu en 2018, contre 747 l’année précédente, révèlent des données obtenues par le Parti québécois en vertu de la Loi d’accès à l’information. En 2014, ce sont plutôt 1008 inspections qui avaient été effectuées.
Pourtant, le nombre d’inspecteurs n’a pas changé depuis 2012. Cette année-là, 328 contrôles avaient eu lieu, même si le ministère n’a pu compter que sur deux inspecteurs pendant « quelques mois ». Depuis, sept personnes assurent la couverture du réseau.
Ces visites servent notamment à assurer la santé et la sécurité des résidents, en vérifiant que l’endroit tient un registre des incidents et accidents ou en s’assurant que l’établissement répond aux seuils minimaux de personnel. Les antécédents criminels des employés et bénévoles sont aussi vérifiés.
«C’est inquiétant parce que la population vieillit. Les gens choisissent d’aller en résidence, il faut les protéger», souligne le critique péquiste en matière d’aînés, Harold Lebel.
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