Pourquoi les personnes âgées ne peuvent-elles pas choisir leurs dernières conditions de vie? Pourquoi autant s’éteignent-elles négligées, abandonnées? Hantée par ces questions, Annie-Soleil Proteau en fait un combat personnel depuis quatre ans, et transpose ses inquiétudes dans le documentaire La dernière maison, que diffusera TVA le dimanche 6 juin
MARIE-JOSÉE R. ROY, JOURNAL DE MONTRÉAL
«Ce n’est pas normal, dans une société évoluée comme la nôtre au Québec, de ne pas mieux traiter les personnes âgées, de ne pas les écouter davantage», tonne au téléphone une Annie-Soleil Proteau bouleversée et en colère, investie d’une authentique mission.
«J’ai voulu écouter ce que ces gens avaient à dire. J’ai voulu brasser la cage à différents niveaux. On a beaucoup de questions à se poser sur le sort qu’on réserve aux personnes âgées. Au point de vue politique, on a fait de mauvais choix, et comme individus et familles, il va falloir faire de gros changements. La pandémie a mis en lumière le fait qu’on ne traite pas bien les personnes âgées, mais ça fait 20 ans, au Québec, qu’on a un problème avec le système de CHSLD et de résidences privées, que ça fait les manchettes des nouvelles et que ça ne marche pas. La pandémie a fait exploser le problème, mais le problème existait déjà», déplore l’animatrice et chroniqueuse culturelle à Salut Bonjour week-end.
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