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Les CHSLD n’étaient dans aucun scénario de départ au Québec, souligne la protectrice

Il aura fallu la catastrophe du CHSLD Herron pour ajouter des mesures concrètes et applicables dans les milieux de vie pour aînés, déplore la protectrice du citoyen du Québec. Marie Rinfret a déposé mardi son rapport final pour cibler les causes de la crise dans les centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) qui a fait près de 4000 morts durant la première vague de la pandémie.

VÉRONIQUE PRINCE, RADIO-CANADA

Ses 11 constats accablants témoignent du manque de préparation des autorités sanitaires. La séquence des événements montre que ce n’est qu’à partir de la mi-mars que le Québec a réellement pris conscience de la virulence du virus et qu’il fallait préparer les milieux de vie pour aînés. C’est pourtant un mois plus tard, alors que les éclosions se multipliaient dans les CHSLD et que les morts s’additionnaient à une vitesse fulgurante, que le personnel sur le terrain a finalement reçu des directives plus claires.

En janvier 2020, avant même que la COVID-19 ne se propage au Québec, tous les yeux étaient tournés vers l’Europe, durement frappée par le virus. L’Italie était aux prises avec une augmentation exponentielle de cas nécessitant une intervention médicale. De plus en plus de personnes se voyaient refuser l’accès aux hôpitaux italiens, faute de ressources pour les accueillir.

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