J’ai lu avec intérêt l’éditorial de Stéphanie Grammond du 25 juillet et j’ai envie de faire un peu de pédagogie afin de contextualiser la situation dans le réseau privé d’hébergement pour aînés.
CHANTAL CARDINAL, LA PRESSE
Que de nombreux pays accordent un budget aux gens en perte d’autonomie est une (bonne) chose, mais l’augmentation des soins à domicile est loin d’être la panacée qui va régler les enjeux graves qui minent le secteur de l’hébergement privé pour aînés. Il s’agit plutôt d’une mesure parmi tant d’autres.
Il faut d’abord comprendre que les CHSLD, qu’ils soient publics ou privés, sont à la fin du continuum de soins (et de vie) d’une personne âgée. En clair, lorsqu’un aîné entre dans un tel établissement, il y a fort à parier qu’il y fera malheureusement son dernier tour de piste.
Je remarque que depuis 10 ans environ, ces établissements accueillent des cas de plus en plus lourds. Il s’agit d’une résultante directe du vieillissement de la population.
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