Image: Istock

QS demande l’élargissement des tests aux aînés

(Québec) Les aînés, les malades chroniques et les populations vulnérables doivent être ajoutés à la liste de groupes prioritaires admissibles aux tests de dépistage en clinique, réclame Québec solidaire. Une demande appuyée par l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR).

FANNY LÉVESQUE, LA PRESSE

Devant le tsunami Omicron, le gouvernement Legault a resserré l’accès aux cliniques de dépistage, privilégiant l’utilisation des tests de dépistage rapides pour la population générale. Pour l’heure, les travailleurs de la santé, les enseignants, les usagers vivant dans des milieux de soins et d’hébergement, les membres des Premières Nations et la clientèle sans-abri sont admissibles.

Cet accès doit être élargi, plaide Québec solidaire. Aux aînés plus largement, mais également aux personnes immunosupprimées ou souffrant de maladies chroniques et aux personnes vulnérables. Le porte-parole en matière de santé, Vincent Marissal, montre du doigt l’accès encore difficile aux tests rapides au Québec. Ces tests peuvent aussi être compliqués à utiliser pour un aîné ou une personne malade.

« Ça leur prend parfois de l’aide. Des gens âgés seuls, même pas seulement en CHSLD, mais aussi en HLM, on en connaît plein. Des gens qui, physiquement, n’arrivent pas à faire un test rapide. […] Il y a aussi beaucoup de gens qui sont démunis et en marge de la société. Ça peut paraître bête, mais il faut aussi savoir lire pour comprendre les instructions. Il faut absolument qu’on donne la priorité à ces gens-la », illustre-t-il.

Lire la suite sur le site La Presse.

Visualiser aussi

Le milieu des affaires inquiet face à la révision du crédit pour les employés âgés

La Presse canadienne – 21 novembre 2024 L’exclusion des travailleurs québécois âgés de 60 à 64 ans …