Ma mère a la maladie de Parkinson. Elle a vécu un peu plus de trois ans dans une résidence privée pour aînés (RPA). Les deux premières années, elle était assez autonome pour avoir son appartement. Si elle a choisi cette résidence, c’est pour son service destiné aux personnes en perte d’autonomie. Comme ma mère a une maladie neurodégénérative, elle était consciente qu’elle devrait, tôt ou tard, quitter son appartement. Le choc d’un autre déménagement serait moindre si elle pouvait rester dans la même résidence.
RONALD MORRIS, LA PRESSE+
Comme on s’y attendait, elle a quitté alors son appartement pour cette unité supposément mieux adaptée à son état. Mais c’est là que tout a basculé. La pandémie est arrivée et elle a vécu confinement après confinement. Durant la première vague, elle a été trois mois sans voir personne. Par la suite, elle a vécu la valse du confinement-déconfinement. Entre-temps, ses trois bonnes amies sont mortes.
On ne peut pas blâmer la résidence pour la pandémie. On ne peut pas non plus lui reprocher d’avoir suivi les consignes sanitaires. Par contre, on est en droit de se demander si ce service n’est pas de la poudre aux yeux.
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